Tchin Tchin : Quand les stories sont plus amères que le vin

Tchin Tchin : Quand les stories sont plus amères que le vin

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L’amour, cette étrange alchimie qui se mêle à la souffrance et à la beauté, m’a pris au dépourvu.
Je ne l’ai pas choisi, mais il m’a choisi.
Il a choisi de me faire tomber amoureux de coquelicot, une passion qui me consume, malgré son indifférence totale.
Un amour non réciproque, mais si tenace, si présent, que l’ignorer devient une tâche impossible. Pourtant, chaque jour, je me retrouve à le nourrir, à l’arroser de mes pensées, bien que je sois le seul à ressentir cela.

Puis, comme chaque journée qui passe, je fais un tour dans ses stories.
Je me dis que ce sera rapide, que je n’y consacrerai que quelques secondes, mais ces secondes se transforment en une éternité.
Et là, je tombe sur cette scène parfaite : elle, radieuse, levant son verre avec son chéri, ses yeux brillants d’amour et de bonheur.
*Tchin Tchin* à leur bonheur.
Elle vit sa vie, elle est épanouie, et moi, je me retrouve là, spectateur de sa joie, le cœur serré par l’illusion d’un amour que je sais sans avenir.
*Tchin Tchin* à son bonheur… mais pas le mien.

Je me demande pourquoi je continue à regarder ses stories, pourquoi je me force à voir ses moments de bonheur avec un autre. Peut-être que l’amour est une forme de masochisme, une quête incessante pour ressentir ce que l’on ne peut jamais obtenir.
Mais peu importe.
*Tchin Tchin* à cette réalité cruelle.
À ce cœur qui, malgré la souffrance, persiste à aimer sans retour ! elle est heureuse, et moi, je suis là à boire mes larmes en silence, à me demander pourquoi cet amour m’est réservé.

Et pourtant, chaque fois que je vois cette scène, chaque fois qu’elle lève son verre avec lui, je suis là à sourire, à faire semblant d’être heureux pour elle, tout en sachant que ma douleur est bien plus grande que ce que mes mots peuvent exprimer.
*Tchin Tchin*, à son bonheur, à cette illusion, et à ce silence qui pèse lourd dans ma poitrine.